FORUM NEVRALGIE PUDENDALE

Je te cite:
"j’ai tenté quelques sorties en vtt : je n’avais pas la conscience tranquille et du coup le plaisir était nettement moindre… "
C'est exactement cela.

La marche c'est super. Cela ne génère pas de douleurs supplémentaires ?
Je ne pense pas.

Ce qui compte, c'est aussi l'intensité que l'on met...

Un résumé que j’avais écrit il y a environ 3 ans rappelant l'effet délétère du VTT:
"Rappel 2017:
Reprises intensives du vélo (route et VTT)
- Engourdissement pendant les sorties. Action changer de selle)
- Après chocs en VTT, perte érect:on, et 1 orgasme / 2 -3 actes sexuel.
- Un an après je reprends le VTT très tranquillement, perte définitive des orgasmes."

J'aurai du être opéré plus tôt.
Top tard cause diagnostic éroné dans la région Lyonnaise.
Cela m'aurait évité de tirer sur le nerf, de l'étiré franchement, alors qu'il était bloqué déjà par la fibrose.

Cela aurait éventuellement donnée une chance de mieux récupérer.
Voir de refaire un peu de vélo mais sans conséquence peut-être...
Chaque cas est spécifique.

Pour répondre à la question:
"Je me posais également une question au sujet du ski alpin : en dehors du risque de chute, y’a t’il une contre indication avec la NP selon vous ?"

Dans l'absolu oui puisqu'on peut tomber.
Mais c'est à toi de sentir le truc.

Personnellement, je refais du ski alpin ponctuellement et surtout maintenant un peu de ski de randonné.
Cela dit même en skating on peut prendre de belle gamelle mais c'est rare.

Simplement je limite les risques de chute et prenant pas trop de risque, tout dépend du niveau technique que l'on a et de la qualité de la neige.
Si la neige est lourde, trop lourde, je n'y vais pas à cause de l'intensité musculaire que l'on peut mettre par moment.
Ce qui me faisait le plus peur en ski alpin ou de rando, ce sont les contractures musculaires éventuelles, toujours les mêmes concernant le piriforme et l'obturateur interne.
Au final, c'est cela dont je me méfie en ski alpin.
Et évidement dans un coin de ma tête, ne pas chuter donc je fais en général une demi journée tranquille, beau temps, etc...
Je n'ai plus de douleurs au repos assis comme avant mais le sport et le ski peuvent en générer. Donc je reste à l'écoute de mon corps.

J'ai de la chance sur ce point.

Je n'ai plus de douleurs au repos assis comme avant mais le sport et le ski peuvent en générer. Donc je reste à l'écoute de mon corps.
J'ai de la chance sur ce point.

Mais j'avais un fibrose cicatricielle coinçant et rétrécissant le pédicule pudendal (Nerf + artère) donc le geste chirurgical était une nécessité...
C'est mon cas, mon histoire.

On a parlé de vélo et le danger certain qu’il représente par rapport au NP. Mais qu’en est il de la moto ?

Depuis 6 mois je pratique tout un tas de sports qui ne m’emballe pas plus que ça (et même qui m’ennuie profondément parfois) : marche rapide, yoga, badminton, tennis, randonnée…. Mais je n’arrive pas à retrouver ce qui me grisait en vtt : l’évasion dans la nature, la vitesse, le franchissement d’obstacles, la possibilité de parcourir de longues distances afin de découvrir des lieux tous plus magnifiques les uns que les autres et cela à tout moment de la journée : Ben oui, un vélo on monte dessus, on pédale et en 2h pour peu que l’on soit bien placé, on se retrouve très vite en pleine cambrousse entre 2 réunions de travail.

Je m’intéresse donc à la moto électrique (les trucs qui font du bruit dans un nuage asphyxiant c’est pas mon truc). En mode enduro, on pratique essentiellement debout. La position assise est minimisée, la selle d’une moto est nettement plus large et confortable que les horreurs proposées sur les vélos actuels. Et surtout, on ne pedale pas. Or je crois que c’est surtout ce mouvement qui sollicite le NP.

La question : qu’est ce qui favorise la NP sur un vélo ? Le pédalage qui tire le nerf lors des des abductions de la hanche ? Ou bien les multiples petits chocs reçus par le périnée et les fesses en roulant sur des surfaces irrégulières ? Les 2 mon général ?

Hello

Spontanément, je dirais que tout dépend de la cause :

- irritation du nerf en cas de sollicitation des muscles incriminés (piriforme, obturateur interne...) ;

- pression exercée sur le nerf en cas de diagnostic canalaire :
https://www.veroniqueabeels.com/post/se ... f-pudendal

Parfois la cause est mixte.

Voici ci-dessous un copié/collé de l'ancien forum (sujet moto)

par Mad30 » Sam 16 Jan 2016 21:54
Merci de ton retour.
Je me retrouve dans ce que tu fais. J'ai moi aussi pris enormement de precaution et amenager toute ma vie en fonction de ce qui plait ou non a mon cµl et c'est vrai sue aujourd'hui c'est supportable. Le souci c'est qu'amenager sa vie ca veut dire renoncer à certaines choses et que je n'ai pas encore admis cela (particulièrement la moto que j'ai arreté depuis 5 mois alors que je roule en 2 roues depuis 25 ans...) donc je n'arrive pas encore a me faire a l'idée de devoir abandonner...
Premiers symptômes en février 2015, douleur toujours présente mais passée de 5/10 de moyenne à 2 grâce à kiné + ostéo. Pas de médoc. 2 infiltrations

Dans les 274 personnes qui ont répondu au sondage de 2021 figure un cas pour lequel la névralgie a un lien avec la moto.
Il s'agit d'une femme qui pratiquait la moto et qui avait fait une chute. Chute en moto ? Ou simplement une chute qui a rendu difficile la pratique de la moto ensuite, on ne sait pas.
Mais à la question:
"Quelle est la cause la plus probable de votre NP ?"
La réponse fût :
Chute, Moto

Mon avis c'est toujours le même. Tout dépend de l'intensité de votre névralgie pudendale.
Ceux qui souffrent de trop difficiles douleurs ne se pose plus de question depuis longtemps.
La priorité étant ailleurs.

Posté par Philippe sur l'ancien forum le: Jeu Mar 05, 2009 4:14 pm
Bonjour,
En ce qui concerne le vélo et la NP, j'ai pratiqué pendant plus de 20 ans le vélo à haute dose(10 000kms par an).
Pendant cette période je n'ai jamais eu le moindre problème à la selle, ni aucunes bléssures, ni mème une tendinite.
Puis l'année de mes 40 ans(le bel age soit disant), j'ai commencé à souffrir de brulures urinaires.
Je n'ai pas fait le rapprochement tout de suite avec la pratique du cyclisme, d'autant plus que tous les éxamens pratiqués chez l'urologue ne montraient rien d'anormal au niveau urologique.
J'ai continué ma pratique du vélo, comme auparavant, les brulures urinaires n'avaient pas complètement disparues, mais j'avais de longues périodes sans aucun symptomes.
Puis l'année de mes 45 ans, en début de saison, j'ai commencé à souffrir d'une gène au périnée en position assise sur ma selle.
J'ai mis une selle Proust, qui soulage le périnée, mais qui fait reposer tous le poids du corps sur les ischions.
J'ai revu l'urologue qui m'a parlé pour la première fois de la compression du nerf honteux interne.
Le reste du parcours est très classique découverte du site PUDENDALSITE, arrèt pur et simple du vélo, suivi par un spécialiste du NP, 3 infiltrations, un an de lyrica, etc etc etc.
A ce jour, je n'ai plus de traitement, je vis avec la NP, il y a des hauts et des bas, je pratique le vélo couché avec modération, cette pratique ne me génère pas de douleurs particulières.
Elle me permet de garder une condition physique acceptable sans agraver ma NP.

Je me retrouve totalement dans ce dernier témoignage : la pratique intensive, l’apparition des premiers symptômes que l’on ne rattache pas de suite à la NP, l’évolution des symptômes puis le diagnostic. C’est assez incroyable qu’aucune prévention ne soit faite par rapport à la NP et la pratique du vélo. Si j’avais pu rattacher les premiers symptômes au risque, j’aurais bien évidemment lever le pied très fortement…. J’ai quand même pu faire le lien au bout d’un an juste avant que les brûlures apparaissent si bien que mes douleurs ne sont pas très fortes (4/10 max).

Je verrai pour la moto mais il est clair que je serai très prudent.