Merci pour ces compte-rendus ,je connaissais pas cette approche , on en apprend tous les jours avec cette maladie . Je précise que je suis juste un malade de nevralgie pudendale et je m'en suis sorti grace aux étirements c'est pour ça que je m'intéresse aux gens avec des problèmes musculaires liés au sport (mon cas , cyclisme ).
Pour revenir à toi , tu dois passer un écho-doppler en plus , voilà ce que tu dis la méthode de ton spécialiste :
" L’exploration électroneuromyographique basée sur les réflexes sacrés étagés et sur les potentiels évoqués somesthésiques corticaux des nerfs pudendaux, ainsi que l’exploration écho-doppler des vaisseaux pudendaux évoquaient une zone d’hyperpression compressive au niveau de l’axe coulée infrapiriforme–fosse ischiorectale "
C'est ton cas apparemment aussi,à confirmer par l'écho-doppler . Ensuite ce qui t'attend : " l’infiltration tronculaire effectuée au niveau de la coulée infrapiriforme s’est révélée positive sur des durées allant de un à neuf mois. "
Donc,on peut s'attendre à un effet tranquillisant des infiltrations TEMPORAIRE allant de 1 à 9 mois et ensuite c'est l'opération .On replace le nerf ...au doigt ( de façon digitale si tu préfères lol ) . C'est la technique digitale .
Pour revenir à ma question,non le médecin ne donne pas d'indications sur l'endroit de la compression car d'après lui ce n'est pas un syndrome canalaire à proprement parler , mais , comme je le disais plus haut ça serait un conflit entre le nerf pudendal et son artère : le nerf n'est plus vascularisé comme il faut et il manque d'oxygène . Donc , le nerf n'est pas comprimé par un muscle contracturé ou un ligament fibrosé qui augmente de volume et qui abime l'enveloppe du nerf ( myélinopathie ) ,mais c'est son métabolisme qui est atteint (manque d'oxygène, ischémie ) :
" Au regard de l’absence de douleurs chez les patients opérés par Shafik, nous avons émis l’hypothèse que la décompression du nerf pudendal dans le canal d’Alcock n’était pas justifiée dans la névralgie pudendale. Les résultats, avec 89 % de résultats positifs à trois mois, semblent confirmer que le canal d’Alcock est peu ou n’est pas responsable des douleurs dans la névralgie pudendale.
L’amélioration rapide (77 % à j+deuxjours) se confirmant dans le temps (89 % à j+trois mois) semble indiquer qu’il n’y a pas de myélinopathie, mais qu’il s’agirait plutôt d’une neuropathie ischémique positionnelle. L’amélioration significative des signes cliniques tenderait à prouver qu’il n’y a pas de conflit entre le nerf pudendal et le ligament sacroépineux et/ou le ligament sacrotubéreux.
L’exploration électroneuromyographique corrélée à l’échographie pelvi-périnéale (structure tissulaire) évoque plutôt un phénomène d’hyperpression tissulaire qu’un syndrome canalaire proprement dit. "
http://www.em-consulte.com/en/article/287828Avec tout ça ,on a pas d'indication précise pour savoir où est-ce qu'il y a des fibroses ou des contractures musculaires, la logique de la méthode est différente . Je la découvre , je voulais juste expliquer son fonctionnement et son principe ...Il est sans dire que j'ai choisi une voie différente pour mon cas .