Page 1 sur 1

Discrimination professionnelle

MessagePosté: Sam 12 Mar 2016 19:54
par Cléophas
Bonsoir à tous,

J'ai déposé une candidature en interne pour un poste à pourvoir le 14 mars 2016 (c'est à dire dans deux jours) au sein de l' hôpital dans lequel je travaille (hôpital public) le 26 janvier 2016. Je possède les diplômes et compétences requises pour ce poste qui m'intéresse beaucoup.

Je suis la seule de l'établissement à avoir postulé et figurez-vous que je n'ai eu aucune réponse de la DRH, même pas un entretien ni un courrier. Par contre plusieurs personnes extérieures à l'établissement ont été reçues...

J'ai été en arrêt maladie pendant 11 mois pour NP (confirmée par EMG), puis un an à mi-temps thérapeutique mais depuis 7 mois, je travaille à temps plein et je n'ai eu aucune absence car, grâce à mon traitement, je suis stabilisée et ma douleur est à zéro.

Mon médecin généraliste me dit que le fait d'avoir cette pathologie est un frein à un changement d'affectation. Avez-vous connu ce genre de discrimination ?

J'ai le sentiment que rien ne nous est épargné !

Merci d'avance pour vos réponses.

Bien cordialement. Cléophas

Re: Discrimination professionnelle

MessagePosté: Lun 14 Mar 2016 12:00
par tulipe
"cléophas" message en MP

Re: Discrimination professionnelle

MessagePosté: Jeu 16 Juin 2016 20:38
par Cléophas
Merci de ta réponse Tulipe,

J'ai la confirmation que notre pathologie a des répercussions professionnelles mais qui, bien évidemment, ne sont pas exprimées de façon explicite.

Ces répercussions se manifestent, d'une part, par une impossibilité d'évoluer vers un autre poste parce qu'on vous a mis une étiquette de personne "fragilisée", (même si vous travaillez à temps plein sans aucun arrêt maladie depuis plus de deux ans), et d'autre part, parce que le regard de vos collègues a changé envers vous et suscite de la convoitise ou de la jalousie. J'en viens à me demander si je dois m'excuser d'avoir été 11 mois en arrêt maladie, si je dois en avoir honte de souffrir de NP.

Je n'ai pas le sentiment aujourd'hui de travailler moins qu'une autre personne, ni d'être épargnée, ni d'avoir un poste plus léger, ni de bénéficier d'un traitement de faveur.

Je ne demande pas cela, je fais mon boulot sérieusement et j'ai plaisir à le faire. J'ai toujours aimé travailler, je ne suis pas une tire-au-flanc et j'ai la chance d'être, à ce jour, stabilisée grâce au traitement que je prends.

Néanmoins, ce que je vis au boulot est assez pénible et discriminant, sans énumérer les réflexions désobligeantes.

Si vous vivez la même chose que moi, je serais heureuse d'en débattre avec vous.

Bien cordialement.

Cléophas