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DIFFERENCE entre les opérations de NP

 
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Francois
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MessagePosté le: Lun Fév 26, 2007 12:56 am    Sujet du message: DIFFERENCE entre les opérations de NP Répondre en citant

Bonsoir à tous,

Je vais peut-être devoir passer par la case opération et je m’intéresse aux différentes techniques opératoires. Je ne voie pas bien les différences qui existent entres ces techniques. QuUels sont-elles ? la technique trans-glutéale, périnéale et maintenant la coelioscopie, quelqu’un pourait-il m’expliquer leurs différences, certaines sont-elles plus risquées que d’autres ou plus efficace ?
Merci pour l’éclairage que vous pourrez m’apporter.
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bernard69
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MessagePosté le: Lun Fév 26, 2007 7:50 am    Sujet du message: réponse différence entre opérations NP Répondre en citant

bonjour,
pour voir un tableau comparatif entre les différents abords pour une chirurgie de décompression, pour info, je vous signale que j'avais indiqué un lien dans l'espace réservé aux inscrits. Post du vendredi 1 déc 2006 , intitulé : "trans-glutéal - trans -glutéal ou trans -ischiorectal" .
Le lien renvoie à un site où un tableau, rédigé en anglais, comporte 3 photos (que vous pouvez agrandir à l'écran) qui montrent bien les réalités des premières approches du bistouri.
cordialement
bernard69
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71 ans. Douleurs 1985. Thérapies diverses = échecs. Centre anti-douleur Lyon 2003 : EMG + 2 infiltrations proximales. Chirurgie voie transglutéale Lyon (12/2006 + 02/ 2007)
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bernard69
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MessagePosté le: Mer Fév 28, 2007 12:29 pm    Sujet du message: différence entre les opérations Répondre en citant

bonjour,
Je viens de remettre un post dans la partie privée du forum avec 2 liens.
Vous pourrez aussi visionner quelques vidéos. ATTENTION, il y a aussi des dissections qui peuvent choquer.
cordialement
bernard69
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Francois
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MessagePosté le: Ven Mar 02, 2007 10:22 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Bernard, merci pour cette indication qui pourra intéresser les utilisateurs du forum. Personnellement je connaissais ce site, et si on en croit le tableau, la méthode ischio rectale serait aussi efficace que la trans-fessiére avec des cicatrices moins grandes et un traumatisme en moins sur le muscle fessier.
Je suis suivi sur Nantes et si intervention il y a, elle sera trans-fessière. Bernard, vous qui avez eu cette méthode opératoire quand pensez-vous ? M’est-on longtemps à ce remettre des douleurs liées aux incisions (grande) ? Je lis aussi qu’il y a des problèmes de surcharge sur les jointures sacro-iliaques, Avez-vous des ennuis rhumatologiques ?
Je vous remercie de votre éclairage.
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bernard69
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MessagePosté le: Ven Mar 02, 2007 6:01 pm    Sujet du message: réponse à François Répondre en citant

Bonjour François, ce que je pense de la méthode trans-fessière ?? Je vous donne mon sentiment qui n'engage que moi :

1- je n'ai pas trouvé à mon goût assez de renseignements sur le rendu des autres méthodes et qui m'aurait permis de faire des comparaisons.

2- La trans-fessière a été mise au point après 20 ans d'exercice par un pionnier mondial de la chirurgie pudendale; Le Professeur R… à Nantes . Je ne fais là que m'appuyer sur une partie d'un article de la revue n° 75 de "Belle Santé", article que j'ai trouvé sur le net...
L'article précise également que plus d'un millier de personnes ont été opérées par cette méthode avec une moyenne de 3 à 4 interventions par semaine! Quelques chiffres montrent également que 50 américains/an ainsi que des anglais viennent à Nantes pour subir cette intervention. Enfin, plus seul!

3- j'ai lu aussi dans des articles que Nantes avait fait un transfert de compétences non seulement dans l'hexagone mais aussi à l'étranger. Je n'ai donc pas été étonné que le chirurgien professeur urologue de Lyon me la propose. J'ai simplement été étonné d'apprendre que les interventions ne seraient pas faites le même jour. Pourquoi ? : parce que Lyon semblait avoir pris des sondages auprès d'anciens opérés. Un peu dépité de devoir quelques mois après repasser sur le billard, ces interventions en 2 temps m'ont permis de pouvoir reprendre une activité (de retraité quand même!) assez rapidement.

4- il est certain que les cicatrices sont importantes (de l'ordre d'une dizaine de cm). A 61 ans, j'ai remisé le côté esthétique au profit "de l'avantage" pour le chirurgien de travailler à ciel ouvert. Je suis parti du principe que l'on voit mieux dans une pièce en ouvrant grand la porte qu'en regardant à travers le trou de la serrure...
Néanmoins, pour des adeptes du string ce peut-être un moyen de reconnaissance vu de dos, car peu de personnes doivent avoir sur les fesses 2 cicatrices comme 2 essuies-glace ou la partie supérieure (V inversé) du logo de Citroën!!
La dernière intervention date de fin février 2006. Je peux dire que je ressens plus la cicatrice du côté droit, côté ou le nerf pudendal était d'ailleurs le plus comprimé

6- A propos de la trans-fessière, il faut dire aussi que j'ai été sécurisé par le chirurgien comme quoi les nerfs érecteurs ne seraient pas touchés (j' y tenais ! Smile ) ; d'où en conclusion : pas objection personnelle pour cette méthode.

7- douleurs post op :
- pour la première intervention, j'ai été sidéré de pouvoir tenir qu'avec du classique Dalfalgan 500 mg
- on ressent parfaitement le "fendage" du canal d'Alcook que l'on situe par un ressenti comme une coupure "de l'anus jusqu'à la racine des bourses" ! Cette sensation est plutôt bizarre mais disparaît vite et sans rien faire de spécial.
- pour la deuxième intervention, j'ai eu quelques pbs pour la cicatrisation, plus longue car le chirurgien avait posé un "redon" pour aspirer de l'extérieur les exsudats. En fait, dès le lendemain, j'étais libre de tous mouvements : plus de "redon" et je n'avais pas utilisé la pompe à morphine (j'avais déjà suffisamment le mal de mer au réveil!) et plus aucunes perfusions. Puis debout et hop, marche dans la chambre et même dans le couloir (attention on ne peut pas courir quand même!)
- douleur de la fesse : OUI ! et principalement les premiers jours que j'ai passé plus allongé sur un côté que debout. Heureusement j'avais une fesse de libre sur les deux pour m'asseoir. Pour la 2ème opération, j'ai dû prendre des antalgiques plus fort que les simples paracétamol bien basiques.
Les douleurs ne m'ont pas puni d'aller me promener à pied et notamment fureter dans les 8/10 jours qui suivent l'opération dans des grands magasins ( par contre j'ai veillé aux chariots poussés dans mon dos!)
- pour les pansements : à sec par des infirmières qui vous enlèvent les points 10 jours après.

8- quant aux pbs de surcharge sur les jointures de sacro-iliaques, je ressens effectivement une différence entre l'avant et l'après l'opération lorsque je soulève des charges lourdes. Relation cause/effet ?? Il faut dire que j'ai en contre le fait que j'ai des activités plus "cérébrales" que sportives, mon ressenti n'est donc pas à prendre pour argent comptant..

9- ennuis de rhumatologie : NON, ce sera pour plus tard vu que les 62 années ont sonné.

10- Précisions quand même :
- ces interventions n'ont pas interféré sur la puissance sexµelle et pourtant je suis traité quotidiennenement pour contrer un adénome de la prostate classique de l'après cinquante ans et ce avec du "Chibro-Proscar" qui agit sur la testotérone.
A 1 mg/jour , je crois, il paraît que certains hommes utilisent la molécule (finastéride) à des fins de repousse de leurs cheveux. Moi, j'en ai 5 mg par jour (1 comprimé) et en continu. Déveine pour moi , pas de repousse de cheveux... mais quelle joie de n'avoir pas trop d'effets secondaires comme celui possible de prendre de la poitrine et/ou de voir sa libido tomber en dessous d'un smic acceptable!!

11- pour conclure : il est vrai qu'il existe plusieurs méthodes mais on peut constater que selon la ville de la consultation et de l'intervention, une méthode particulière semble être privilégiée par chaque équipe chirurgicale.
Personnellement, j'aurais préféré "des petits trous" par coelioscopie ou une autre méthode plutôt que de m'orner les fesses avec des grandes cicatrices…
Mais il convient de reconnaître que le côté cicatriciel doit être minoré
- devant l'avantage apparent d'une large décompression sur tout le trajet d'un nerf et ce à ciel ouvert
- que le lieu des incisions intervient aussi sur le "confort" post-op de pouvoir s'asseoir et de rester assis longtemps (cas des voyages en voiture)
- que le but principal est bien de lever les compressions au plus vite, quelque soit la méthode utilisée afin de donner des chances aux fibres nerveuses de pouvoir reprendre leur intégrité originelle. Sinon, une décompression trop tardive risque de s'acheminer potentiellement vers des douleurs de plus en plus hard et qui dureront jusqu'à la fin de notre vie.
Même s'il paraît que dans l'au-delà on peut y faire des choses intéressantes, tant que l'on est sur le plancher des vaches, c'est bien légitime d'avoir une préférence de vivre autrement quotidiennement que sous médocs et en se tenant le bas-ventre! Very Happy

Bien cordialement
Bernard69
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Géraldine
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MessagePosté le: Sam Mar 03, 2007 1:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour!

Je me suis faite opérer lundi dernier par coelioscopie. Je pense que toutes les méthodes se valent, donc autant opter pour la coelioscopie, niveau douleurs et esthétique...

Je n'ai pas mal du tout à mes petits trous dans le ventre, enfin sans plus...En revanche j'ai encore, après 5 jours, du gaz qui se ballade dans mon corps et qui me fait trèèèès mal aux épaules. Normalement il est évacué en deux ou trois jours et cela ne fait pas trop mal, mais moi j'ai tendance à tout avoir en pire que les autres Crying or Very sad

Sinon j'ai toute la partie où il a "tripoté" mon nerf (du dos jusqu'a l'anus) qui est toujours insensible.

En gros, la coelioscopie c'est pareil que les autres méthodes niveau protocole et objectif (ils visitent tout le nerf et enlèvent ce qu'il faut enlever), avec des contraintes en moins. Mais ce n'est que mon avis, après faut il encore que cela fonctionne....le chirurgien ne m'a rien trouvé, il a juste coupé quelques"trucs"(je ne fais pas encore médecine Very Happy ) qui genaient le passage du nerf, alors je me pose des questions: Pourquoi est-ce que tous les examens et les douleurs convergeaient vers ce problème alors qu'il n'y a "rien"? Est-ce que du coup cela s'arrangera un jour? Vais-je un jour avoir des relations normales avec mon copain? Crying or Very sad

Bref ces derniers jours sont très gais. Désolée d'avoir posté tout cela ici, la moitié étant hors sujet par rapport au message de base, mais j'avais besoin d'écrire Embarassed

Bonne journée!



Géraldine.
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