par Jul » Mar 16 Fév 2021 08:42
Bon ça y est, j'ai fait ma radiofréquence pulsée du ganglion impar avec le doc K. le 27/01/2021.
Du coup je post les nouvelles.
L'examen s'est bien déroulé, en ambulatoire avec une anesthésie locale et sensée juste me détendre, mais moi je me suis endormi le temps de l'intervention. Du coup pas de douleurs pendant l'intervention ni durant la journée qui a suivit. quelques jours plus tard, j'ai noté, ainsi que mon kiné, des tensions musculaire supplémentaires au niveau des muscles internes (élévateur ani, obturateur et jumeaux). Ces tensions sont aujourd'hui en légère baisse. J'ai noté aussi des fourmillements plus profond et plus "sourds" qui sont apparus en plus de ceux que je ressentais déjà . Je les ressent en position assise mais surtout debout statique.
Donc bilan pour l'instant plutôt négatif pour moi, pas d'amélioration et même légères douleurs en plus. Je me laisse encore semaines minimum pour juger de l'efficacité de l'intervention.
Pour les gens que ça intéresse, je post ici les infos que j'ai reçut avant mon intervention. c'est un peu massif mais ça peut répondre à des questions que certain(e)s se posent.
CLINIQUE MONT LOUIS, RUE DE LA FOLIE REGNAULT. 75011 PARIS
TEL : 0184256096
DR Kh-------- NEUROCHIRURGIEN – MEDECIN DE LA DOULEUR
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INFORMATION SUR LA RADIO FREQUENCE PULSE DU GANGLION IMPAR
« Cette feuille d’information vous est remise pour vous délivrer des explications claires, loyales et appropriées sur cette technique, afin d’obtenir un consentement éclairé de votre part. Cependant, celle-ci n’exclut pas les renseignements fournis par le Docteur Kh-------- lors de votre consultation ; Il répondra à vos questions sur les modalités, bénéfices et risques de ce type d’acte ». Vous présentez des douleurs périnéales rebelles au traitement médical. Parmi les mécanismes à l’origine des douleurs, on évoque une hypersensibilisation des structures nerveuse de la région douloureuse. On peut comparer cela à une hyperactivation, anormale, participant à la genèse des douleurs perçues. L’objectif de la radio fréquence pulsé est de diminuer cette hyperactivité. Elle consiste à exposer une structure nerveuse à un champs électrique au moyen d’une aiguille disposée à proximité. La chaleur produite lors de cette procédure reste minime (42 °C) et non destructrice. Le champ électrique qui permet de générer cette chaleur est à l’origine du traitement. Il permet une modification fonctionnelle des neurones exposés aboutissant à une baisse de l’hyperactivité. La procédure dure environ 15 min. L’intervention a lieu au bloc opératoire et le geste est effectué par radioguidage sous neurolep-analgesie. La neurolep-analgésie est réalisé par l’équipe d’anesthésie présente pendant le traitement. L’anesthésie locale et la neurolep-analgésie permettent d’annihiler la douleur sans que vous soyez totalement endormi. Ainsi vous pourrez échanger au cours de la procédure avec l’opérateur. Le ganglion impar est le dernier relais nerveux du système nerveux végétatif. Il est impliqué dans la sensibilité (principalement inconsciente) des organes (anus, rectum, vulve, vagin, vessie, organes génitaux externes), des structures osseuses (coccyx, sacrum) et des téguments de la région périnéale. On lui attribue un rôle important dans la perception douloureuse de ces différentes structures. En l’absence d’anomalie d’organe permettant d’expliquer les douleurs, on évoque un dysfonctionnement, ou une hyperactivité anormale du ganglion impar. Sur le plan anatomique, il est situé en avant du coccyx et en arrière du rectum. La ponction est réalisée entre 2 pièces coccygienne. Une injection de produit de contraste permet de contrôler la position de l’aiguille. L’injection locale d’anesthésiant permet une procédure indolore. En fin de procédure on complet par l’injection d’hydro Cortancyl pour prévenir toute inflammation locale. Une consultation ou une téléconsultation est à prévoir un mois après pour évaluer le résultat. Cette approche thérapeutique s’inscrivant dans le cadre d’une prise en charge multimodale de la douleur, il est difficile de quantifier précisément le bénéfice propre à ce geste. Par cette technique, les complications restent très rares. Elles comprennent un risque infectieux local lié à la proximité du rectum. L’injection d’anesthésiant peut engendrer des troubles de continence anale qui régressent avec l’anesthésie. Dans les jours qui suivent des douleurs anales liées à des contractures musculaires sont prévenues par la mise en place d’une kinésithérapie (massage et étirement muscles de l’anus) dès le lendemain et durant quelques séances. Dans notre expérience, à ce jour aucune complication durable n’a été déplorée Cependant, toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximale, comporte un risque. Ainsi, pour votre CONFORT et votre SECURITE, il est très important que vous nous donniez le maximum de renseignements nécessaires sur votre état de santé et que vous coopériez au mieux, avant, pendant et après l’intervention.
AVANT L’INTERVENTION
CLINIQUE MONT LOUIS, RUE DE LA FOLIE REGNAULT. 75011 PARIS
TEL : 0184256096
DR Kh-------- NEUROCHIRURGIEN – MEDECIN DE LA DOULEUR
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Vous aurez consulté un médecin anesthésiste, qui vous renseignera sur la diazanalgésie que vous subirez, et vous interrogera sur votre passé médical. • Prévention générale : vous devez lui signaler en particulier : 1- Toute prise d’anticoagulants, d’aspirine etc. 2- Tout terrain allergique ou asthmatique : un traitement préventif adapté vous sera alors prescrit. 3- Toute infection récente : fièvre, rhume, mal de gorge, soins dentaires etc. 4- Tout retard de règles, grossesse, allaitement : sachant que la dose d’irradiation aux rayons X est faible, des précautions devront être systématiquement prises. 5- Toute maladie sérieuse : cardiaque, neurologique, diabète etc. • Prévention du risque infectieux : La veille et le matin de l’injection, vous aurez pris une douche avec un anti-septique ou un savon doux..
PENDANT L’INTERVENTION
Votre coopération est essentielle : elle contribuera à votre confort et à la rapidité du geste L’anesthésie locale et la neuro-sédation permettent d’annihiler la douleur sans que vous soyez totalement endormi, ainsi vous pourrez répondre aux questions posées par l’opérateur pour mieux coopérer.
APRES L’INTERVENTION
Le premier lever s’effectuera dans la demi –heure qui suit. Une évaluation d’autonomie sera effectuée au cours de votre hospitalisation qui durera environ 2 heures. D’une manière générale, conformez-vous aux conseils suivants :
I Ce qu’il ne faut pas faire - Ne pas rester systématiquement couché après le geste. - Ne pas prendre de médicaments qui ne vous soient pas prescrits. II Ce que vous pouvez faire - Vous pouvez reprendre progressivement une activité normale. - Une augmentation transitoire des douleurs peut être observée, en cas de persistance, n’hésitez pas à nous appeler :
Homme 40 ans
début douleurs périnéales avril 2020, en attente de diagnostic. bloc-test pince ligamentaire pas probant, bloc-test trous sacrés négatif. Kiné + laroxyl + lyrica.