par Koni » Ven 31 Oct 2014 08:57
Bonjour à toutes et tous.
Comme indiqué dans le titre, j'ai grandement besoin de votre vécu et de vos avis.
Brièvement, je suis un homme de 40 ans et voilà maintenant bien deux ans qu'ont commencé des sensations assez étranges au niveau de mon périnée, mais de manière assez occasionnelles et toujours après certaines positions assises (particulièrement après avoir croisé les jambes). Ces sensations de gène-chatouille disparaissaient en quelques secondes et donc je ne m'en suis jamais soucié outre mesure. De plus, assez fréquemment et quasiment toujours en voiture, il m'arrivait de ressentir de violentes décharges électriques sur le petit doigt de pied (droit).
Et puis voilà qu'au mois de mai dernier (bientôt 6 mois maintenant) se déclare un terrible prurit anal et une sensation de boule dans l'anus qui m'amènent à consulter mon généraliste. Diagnostic fissure anale et donc crème cicatrisante et corticoïdes. Le prurit passe mais pas la sensation de boule intra-rectale. Je m’aperçois d'ailleurs que cette sensation est largement accentuée après un passage à la selle, pas de bol je suis du matin, pour durer ensuite toute la journée et atteindre son paroxysme en fin d'après midi, notamment lors du trajet retour en voiture.
Ce qui me turlupine, c'est que cette "gène" (pas vraiment une douleur) s'estompe en position debout pour s'atténuer progressivement le soir quand je m'allonge sur le canapé, et disparaitre complétement la nuit (aucun problème d'endormissement).
Entre temps, j'ai un gros souci de santé (qui n'a aucun rapport) fin juin, qui m'amène à passer un scanner thoraco-abdomino-pelvien (fin juin) puis un PET scan (début septembre) qui ne révèlent rien de particulier. Exit donc la cause organique à mes soucis ano-périnéens.
Je consulte tout de même un urologue & un toucher rectal plus tard : prostatite. Antibiotiques & anti inflammatoire qui ne changent pas grand chose.
Je pars en vacances fin août et miracle, cette foutue gène devient tellement minime que je fini par ne plus y penser mais dès le retour au taff et au stress, rebelote, la revoilà .
Re-urologue, re-toucher rectal et re-prostatite mais toujours aucune amélioration. Du coup, je fini par prendre rendez-vous avec une gastro-entérologue, après tout c'est au rectum que j'ai mal et je me dis que c'est peut être par là que j'aurai dû commencer. Je lui explique mes symptômes, elle parait dubitative et me dit que tout ça lui semble être plus d'origine positionnelle que digestive. Du coup, toucher rectal (j'en peux plus !!!) et après avoir toucher ma prostate douloureuse, elle conclu elle aussi à une prostatite. Résultat : anti biotiques et anti inflammatoires. Purée on tourne en rond !
Évidemment aucun résultat si ce n'est de m'avoir flingué l'estomac (là on est mi-octobre).
Je retourne voir l'urologue il y'a deux jours (mercredi dernier). Là , le mec semble vraiment au bout du rouleau de voir ma tronche, me refait un toucher rectal (je vous jure que c'est vrai), farfouille dans tous les sens, sens bien une inflammation de la prostate et fini par me poser la question qui tue : "Vous avez des problèmes de dos ?"
"Moi ? des problème de dos ? Bah oui, suite à un grave accident de voiture en 2001, je souffre depuis plus de dix ans de lombalgies et de cervicalgies aiguës"
Le type semble soulagé et me lâche : "Je pense que vous souffrez de névralgie", me fait un petit dessin sur un bout de papier en me parlant de compression de nerf et fini par me prescrire un décongestionnant pour la prostate (!) en précisant que si ça ne va pas mieux il m'enverra voir un collègue à lui spécialiste de cette pathologie (névralgie ?) mais que je devrait dans un premier temps aller voir un ostéopathe.
Voilà donc ou j'en suis, et après cette longue diatribe (veuillez m'en excuser), ma question est la suivante :
D'après votre vécu, est-il possible que mes symptômes soient bien ceux d'une névralgie pudendale, à savoir :
-Sensation de boule dans l'anus exacerbée après défécation, soulagée en position debout, largement accentuée en position assise (particulièrement en voiture) qui disparait progressivement en position allongée et totalement la nuit, ceci avec une fâcheuse tendance à être plus forte en période de stress. Absence totale de ces terribles "décharges électriques" qui semblent vous pourrir la vie.
Merci d'avance pour vos réponse !