Bonjour,
Je viens vers vous pour avoir vos avis sur ce sujet…
Je suis un homme de 40 ans, et depuis un marathon en fin d’année dernière, je multiplie, les (petits ?) soucis…
Je vais essayer de ne rien oublier.
Suite au marathon, un kyste au pied qui m’a fait mal pendant 2 mois et conduit sûrement à (mal) adapter ma position de marche, je l’ai fait enlever en clinique, et puis j’ai changé de vélo (mal adapté, guidon et selle), et 2 semaines après, j’ai commencé à ressentir douleur aux lombaires, voire haut des fesses, et sensation de présence d’un truc derrière l’anus…
Soucieux par nature, j’ai fait faire scanner lombaires (j’ai en effet une discopathie, en cours de traitement via kiné).
De plus pour la 1ère fois de ma vie, j’ai eu des hémorroïdes qui ne partent pas depuis plus de 2 mois avec 2 crises hémorroïdaires et après traitement, si la douleur a disparu, les paquets hémorroïdaires restent présents (désolé pour les détails) et je vais me faire opérer via Doppler-HAL/RAR la semaine prochaine.
Depuis plus d’un mois, après une éjacµlation (encore désolé pour les détails), j’ai ressenti comme une décharge électrique entre aine et scrotum, et depuis, j’ai comme des picotements niveau vessie qui me donnent l’impression d’avoir envie d’uriner même quand je n’en ai pas envie (impossible de faire une nuit de plus de 4/5 heures d’affilée, ces picotements me réveillent pour aller uriner, ce qui n’était pas le cas l’année dernière)
J’ai fait faire test sanguin (pas d’infection urinaire), échographie vessie, reins et prostate, RAS
Mon médecin traitant (et je le comprends) me dit d’aller étapes par étapes, que c’est p-e mes hémorroïdes qui irradient et me donnent toutes ces sensations (en gros il n’en sait rien

Pourtant, pas mal d’éléments me laissent à penser que j’ai un souci au niveau du nerf pudendal (pas invalidant hein, juste gênant), mon médecin traitant n’y croit pas du tout, cependant (moi de plus en plus) et a zappé complètement cette idée, et me donne presque l’impression que je divague.
Pourtant, cette sensation d’une présence derrière l’anus, de petites piqures d’aiguilles occasionnelles anus ou périnée, ces sensations de légère brulures en bas du dos en position assise, ces hémorroïdes pour la 1ère fois de ma vie (en gros cette sensation d’avoir envie d’aller aux toilettes m’a conduit à forcer nettement plus, ce qui a pu conduire à ces crises hémorroïdaires), je me demande si tout n’est pas lié à une petite compression du nerf pudendal lors de mon utilisation d’un vélo mal adapté et de trop fortes pressions sur mon périnée depuis 3 mois (j’ai réglé mon guidon, mais niveau selle, je ne faisais pas spécialement attention à mon périnée).
Ce n’est pas invalidant, je ne sais pas si ça peut empirer, mais je voulais surtout savoir comment être sûr… Forcer mon médecin traitant à me diriger vers un osthéo compétent dans le domaine ?
Ou bien, lui faire confiance, zapper cette histoire de nerf pudendal comme il le fait, et regarder, après la disparition de mes hémorroïdes, éventuellement d’autres pistes si mes symptômes persistent ?
Voilà , merci de m’avoir lu, désolé d’avoir été peut-être trop long, j’ai lu certains posts ici de personnes souffrant bien plus que moi, mes souffrances (plutôt fortes gênes) restent tout de même supportables (je change de position en restant assis au bout de 45 mns, et mes brulures s’estompent, en me levant ça va mieux, etc.), et j’arrive tout de même à dormir 5/6 heures d’affilée, ce qui me convient à peu près (ces gênes finissent par être assez usantes cependant). Pour le moment, je suis surtout en exploration de diverses pistes, d’où mon inscription sur ce forum pour avoir des avis.
J’ai cru comprendre qu’il y a différents grades d’irritation de ce nerf, et donc différents grades de souffrance, et si j’ai bien conscience de ne pas (éventuellement) en être à un stade avancé, j’ai cru comprendre qu’en traitant les symptômes assez tôt, on pouvait éviter que cela ne s’aggrave.
J’espère que les personnes souffrant bien plus que moi ne m’en voudront pas de poser mes questions, je ne veux pas être perçu comme « le mec qui a un peu mal et qui vient nous saouler avec ses douleurs largement gérables alors que pour nous c’est très dur », et si jamais mes symptômes n’ont rien à voir avec le nerf pudendal, je m’excuse également de vous avoir importuné pour rien.