par Louise2Ps » Sam 3 Nov 2018 01:09
Bonjour Emilie,
Bon il y a deux problèmes je pense dans ta question :
- le souci de la maladie et de la douleur physique
- le souci de la douleur morale et de la dépression qui vont avec... vu notre pathologie grave invalidante..
Pour le souci douleur physique, oui un centre anti douleur serait mieux indiqué et donc tu as bien fait de faire une demande! Sur Paris, je suppose qu'il doit y avoir de sacrés bons centres anti douleur avec la possibilité de changer si besoin...
Pour la douleur morale et donc la dépression qui en découle, là le psychiatre est davantage adapté. Peut-être, c'est comme cela que je comprends le problème, ta psychiatre essaie d'agir sur la composante physique avec les antiépileptiques en plus du LAROXYL pour soigner ta dépression à son origine... Bref, si tu as moins mal tu seras moins déprimée...
Perso, depuis que je prends des anti épileptiques, du LYRICA précisément avec le LAROXYL j'ai diminué très fortement les douleurs neuropathiques. Restent les douleurs musculaires et inflammatoires (=nociceptives) en cas d'infections urinaires (que j'ai toutes les 3 semaines ayant une forme grave de NP) qui elles ne sont pas suffisamment contrôlées par le TRAMADOL.
Comme toi, pour l'instant je n'ai pas d'antidépresseur : le LAROXYL qui est un anti dépresseur en m'étant donné à faibles doses n'a pas d'action anti dépressive mais qu'une action antalgique pour les douleurs neuropathiques. Je comprends bien donc le problème traversant le même. On a des médocs pour la douleur physique qui ne nous soulagent pas suffisamment donc on déprime... et ce souci de la dépression n'est pas encore pris en charge... J'attends qu'on me donne un autre anti dépresseur qui ne serait pas mauvais pour la vessie neurologique (que j'ai en plus et qui est une complication de la NP).
Aussi attends tu de ta psychiatre qu'elle t'aide aussi au niveau "dépressif"? A part lui dire qu'en sus des médocs de la douleur physique tu souhaites avoir un soutien médicamenteux pour la dépression... donc un antidépresseur... Attention, un psychiatre s'occupe des médocs pour les soucis dépressifs pas d'une thérapie... Là il faut casquer auprès d'un ou d'une psychologue qui soit sensibilisé(e) à la douleur chronique. Le centre anti douleur m'en avait conseillé une qui me reprochait de passer nos séances à raconter mes soucis de santé... Mais pourquoi crois tu que je suis allée voir une psy? Pour parler de mon travail? De mon ex? De mon enfance? Bref, j'ai arrêté la thérapie qui m'a soulagée de 500€ tout de même pour AUCUN résultat.
Là j'ai été sur le site de l'AFTCC (thérapies brèves cognitivo comportementales) qui propose des psychologues dans toutes les régions de france puis faut les appeler et leur demander s'ils sont aptes à accompagner un douloureux chronique avec une maladie invalidante physique entraînant une dépression... Deux psychologues que j'ai contactés par mail (via leur site) m'ont contactée et wait and see... J'attends d'aller mieux (j'ai une infection urinaire des reins...) pour aller les voir.
Courage et si tu as besoin n'hésite pas à revenir vers moi.
Bises.
Louise.
F - 53 ans
2004-05 Tumeurs pelviennes et blessure médullaire opérées
2013 Neurovessie séquellaire : incontinence infections chroniques
2018 NP EMG positif atteinte bilatérale
Ttt Lyrica, Tramadol, Laroxyl, Xatral, neuro stimulateur proposé
Fauteuil roulant, autosondages urinaires MDPH 80%