
Je reviens de quelques jours d'hospit à Lyon où on m'a fait 4 blocs ( Alcock G/D et LSE G/D ). Je ne pouvais pas le faire chez moi car personne pour infiltrer sous scanner à cet endroit... De toute façon, avant une infiltration, il fallait que je passe -enfin- devant quelques connaisseurs, équipe pluridisciplinaire...Ca n'a pas atténué la douleur en position assise juste après les injections, donc ça confirme que le NP n'est pas comprimé...Je m'en doutais déja fortement car mon problème résulte d'une intervention lombaire, et l'atteinte (étirement du nerf ? lésion, coupure ? ) se situe probablement en amont du sacrum...
C'était quand même sympa de parler avec des médecins à qui je n'ai pas eu tout à apprendre au niveau pudendal, car tous ceux que je vois en général me regardent stoïquement en se demandant si je suis un extraterrestre ou bien un simple fou, comme ils doivent tant en voir...
Il vous faut donc relativiser tous mes anciens messages, car je ne suis finalement pas classé dans les névralgies canalaires pudendales. Je me rend même compte que j'ai pu parfois inquiéter des lecteurs car les symptômes que vous éprouverez avec une NP compressive ne sera peut être pas aussi "invivable et douloureuse" que pour mon cas. C'est du moins ce que je vous souhaite. Je n'ai jamais voulu effrayer personne mais juste témoigner de cette folie qu'instille une atteinte à ces nerfs qui irriguent les zones intimes.
Pour mon évolution on me recommande un Tens, on m'a dit que les effets bénéfiques n'apparaissaient parfois pas avant un mois, on me l'avait déjà prêté, mais un mois seulement. Je vais donc réessayer, en plus d'un nouveau "copain", que vous connaissez très bien pour certaines; Cymbalta, avec tout son cortège de désagréments divers et variés... ET encore de la kiné pour assouplir les ischios qui sont susceptibles de majorer les douleurs...
Donc pas de Doppler pour moi, ils m'ont dit que c'était inutile, mais c'est pas sur qu'ils sont au top à Lyon pour rechercher les troubles de l'artère pudendal et des vaisseaux qui en dépendent...
Ils m'ont aussi parlé d'une éventuelle implantation de neuro stimulateur médulaire, mais on n'en est pas encore là ...
Les protocoles sont longs, surtout quand on vit éloigné des centres spécialisés.
Voila pour moi, pour vous, j'espère que tout s'arrange, que vos rendez vous approchent que vous allez enfin vers du mieux.
Il faut garder le moral, je sais que c'est facile à écrire, mais je me suis raccroché à tout pendant mon hospitalisation pour ne pas penser aux douleurs et sombrer, il faut dompter ce cerveau qui nous renvoie instinctivement à cette douleur pour nous avertir, mais nous on n'a plus besoin d'être avertis, on est déja informés, il faut donc évacuer ce trop plein d'informations douloureuses, l'évacuer vers une zone du cerveau libre (moi, c'est plus facile, il y a plein de vide)... Bref, on fait comme on veut, chacun sa technique mais il faut tenir, la médecine fait parfois quelques progrès, ou parfois on tombe sur "le" bon médecin. Il faut encore chercher, souffrir, combattre