Pour essayer de calmer le jeu et de vous mettre tous d'accord en allant à l'essentiel, je vous confie un de mes derniers poèmes:
Douleur !
Tu es l'obsession infâme qui me hante 
Je n'ai plus de vie et je suis pantelante
 Gorgone impitoyable qui ronge l'esprit 
Je suis aux abois même pendant les répits.
Toi, la compagne scélérate de mes jours,
Tu rôdes, démoniaque dans les alentours.
Avec tes maux, je vais écrire un poème,
Dans lequel tu te reconnaîtras toi-même.
 
Tu obscurcis sans cesse la moindre pensée
Tu m'épuises, tu me gênes pour avancer, 
Tu me ronges et me remplis de lassitude 
Tu es l'enfer qui engendre l’inquiétude.
Tu ne lâches jamais prise, tu me détruis, 
Tu t'agrippes à mon corps et tu te réjouis, 
Tu es ce dragon crachant flammes brûlantes, 
Tu es ce volcan suant la lave ardente.
Est-ce qu'un jour se calmera ce supplice ? 
Dois-je boire jusqu'à la lie le calice ? 
Ou accepter ce mal avec inquiétude,                                               
Car, de guérir je n'ai pas la certitude.
Pleurer, se désoler, cela ne sert à rien.
Il faut supporter cette vie de galérien, 
Qui ravage l'esprit comme une guérilla,
 Car toi, tu es là, encore là, toujours là.
 
Doit-on toujours mourir pour renaître à la vie 
Comme le Phoenix issu de la Goétie 
Du temps tu m'exclus d'en savourer les couleurs 
Lucifer insolent dont le nom est douleur
			






 
 