La névralgie pudendale peut imiter d'autres maladies :
Comme les pathologies proctologiques classiques, comme les atteintes dermatologiques, une fissure anale, la maladie hémorroïdaire, une tumeur ou une Les autres douleurs comme la coccygodynie (douleur à la pression de la pointe du coccyx), la proctalgie fugace (douleur paroxystique, de ryhtme capricieux, volontiers nocturne) sont assez faciles à distinguer par leur sémiologie ;
Comme les pathologies de voisinage non neurologiques, comme les syndromes myo-fasciaux sont plus difficiles à éliminer car ils peuvent être associés à une névralgie pudendale (inflammation des muscles obturateur interne, et piriforme notamment) et donner des symptômes quasi identiques. Les infiltrations plus ou moins guidées par l’échographie pourront orienter le diagnostic (7) et faire proposer des traitements spécifiques ;
Comme les pathologies neurologiques non névralgiques. Il faut éliminer une pathologie neurologique au niveau des racines sacrées ou de la queue de cheval, évoquée devant des signes sensitifs déficitaires (insensibilité au passage des selles, lors de la miction), un engourdissement péri-anal, une incontinence, des troubles de l’érect:on. L’attention est attirée à l’examen en cas de déficit de la motricité anale, du reflexe anal à la toux, à l’étirement, une hypoesthésie, surtout si elle est bilatérale.
Comme une atteinte centrale, principalement une sclérose en plaque au cours de laquelle les manifestations douloureuses sont fréquentes, parfois inaugurales. Attireront également l’attention des signes vésico-sphinctériens (irritatifs et obstructifs le plus fréquemment), un déficit sensitif, une zone hyperesthésique très nette. L’indication de l’IRM pelvienne, médullaire, voire cérébrale doit être assez large.