Je vous résume mon parcours (ceci dit bien cool par rapport à d'autres).
Depuis 2 ans je souffre d'une double tendinite des ischio-jambiers alors que je ne fais pas de sport (sauf de la randonnée en montagne et sans forcer, mon enfant n'ayant que 11 ans). Une soixantaine de séance de kiné, des antalgiques à gogo avec une augmentation progressive des doses car inefficace (anti-inflammatoire interdit chez moi).
Je travaille debout essentiellement, avec des moments assises au comptoir car depuis janvier j'ai demandé un tabouret, la situation debout à piétiner devenant ingérable. En juin de cette année, je me mets en arrêt maladie, les derniers cartons m'ont largement amplifiés les douleurs (ischio ou NP je ne sais pas). Depuis je suis toujours en arrêt, la semaine dernière j'ai à priori eu épanchement au niveau de la hanche (comme ça en me relevant chez la kiné). Je me suis achetée une bouée pour pouvoir m'assoire à table, à mon piano (bon déffouloir).
J'ai pris un rendez-vous chez un spécialiste au CHU de Besançon et je suis tombé sur un qui connaît cette pathologie. Ouf réussite au premier coup ! Je venais pour le diagnostic de la fibromyalgie. Des questions bien ciblées, un toucher rectal, un IRM, une prise de sang. Il me propose de rentrer dans un protocole d'essai avec le botox. Ben oui moi je ne veux pas traîner avec cette maladie. Je ne sais pas encore quand cela commencera, j'ai encore un IRM à faire.
Cette NP, je ne m'en serais pas rendu compte de suite si ce médecin n'avait pas eu la présence d'esprit de me poser une seule question "Que faites-vous comme sport ?" "Euh ! rien M'sieur" "Alors vous ne pouvez pas avoir de tendinite des ischio, c'est une tendinite de compensation" Donc c'est parce que ce nerf et ce muscle obturateur interne (à droite en l'occurrence) déconnent que j'ai eu cette tendinite.
Et après résultat de la prise de sang, j'ai bien une fibromyalgie (tous les tests sont négatifs, donc par élimination on arrive à ce diagnoctic). La douche froide tout ça, heureusement de par mon métier, je vois régulièrement un psy (je suis psy aussi) et j'ai un soutien possible, utile, essentiel je dirais.
Pour l'instant, c'est "neuf" et gérable, dans quelques années, comment ce sera ? Et c'est là où je me pose des questions, les symptômes, la provenance ...
Mes symptômes que je commence à différencier aujourd'hui ou par les questions et réponses du spécialiste (Dr MIC...) :
tenue assise on oublie et ce depuis des années, tenue debout à piétiner on oublie les tendons repartent au galop, miction difficile le matin (mais peut-être à cause de la fibro). Depuis 8 jours je fais la différence entre tel prob et la NP car je ne prends plus d'antalgiques pour le moment, ces antalgiques qui ne marchent pas vraiment d'ailleurs. J'ai des envies d'uriner pour rien et il n'y a rien, j'ai des douleurs brûlantes ou irradiantes dans la fesse et la cuisse, jusqu'au talon, des maux de ventre. J'ai des soucis depuis des années et des années à différents endroits que je mets aujourd'hui dans une case puisque je comprends (maux de ventre entre les règles, douleurs profondes à la pénétration, pseudo sciatique (je ne vais même pas consulter quand j'ai cela), difficulté à uriner, mal aux fesses assises...)
On m'a toujours dit que je n'étais pas très sensible à la douleur (on me soigne une carie sans anesthésie) et je me demande si grâce à cette insensibilité, je n'ai pas été "protégée". Au jour d'aujourd'hui où je suis en repos forcé, je mets un 2/10, pour moi ça reste une gêne.
Est-ce que c'est le début de la maladie qui veut ça ou bien c'est moi qui suis "insensible" ? Qu'est-ce que je mets sur la fibro et qu'est-ce que je mets sur la NP ?
Mes traitements antalgiques : ixprim puis tramadol LP150 avec Acupan. Cette semaine : Skénan LP10 et Actiskénan 5mg si besoin (ça c'est pour l'épanchement mais du coup ça soigne tout)
Voilà un long résumé. Merci de m'avoir lu, de m'accueillir sur ce forum et de répondre si vous répondez
