par Loran » Dim 19 Mai 2024 18:44
Je redonne des nouvelles pour ceux que ça pourrait intéresser. Les douleurs sont parties progressivement un mois après l'infiltration faite à Aubagne fin janvier. Petit à petit, j'ai même pu me remettre à m'asseoir sur tout type de siège sans douleur (comme ce qui avait été le cas de 2021 à 2023), en évitant tout de même des durées prolongées. Bref, j'ai vécu à nouveau deux mois (presque) sans douleur avec reprise du sport et là , BING, le retour de flamme (dans tous les sens du terme).
J'ai commis l'erreur de me baigner trois fois dans de l'eau un peu trop froide en vacances, ce qui a sûrement contracté les muscles du plancher pelvien. Suite à cela, léger retour des douleurs, mais gérable. Puis moins d'une semaine après, comme en janvier et comme lors de ma toute première crise en 2018, méga inflammation de la zone anorectale d'origine indéterminée. L'inflammation a duré une semaine où j'avais littéralement le feu aux fesses en m'asseyant (mais pas d'autre symptômes, pas de picotements). Je sentais clairement au toucher les zones inflammés, la procto a confirmé un double problème (hémorroïdes et triple fissure, dont une interne) et ça a réveillé brutalement le nerf qui venait juste de se calmer depuis quelques semaines, car à peine l'inflammation passée, ce sont de nouveau les douleurs typiques du nerfs qui ont refait surface.
Comme quoi, il y a plein de causes à la NP. Dès que j'ai une "crise inflammatoire", ça me réveille le nerf...une fois que le nerf est réveillé, il met des semaines à se calmer en espérant qu'il n'y ait pas d'autre crise inflammatoire entre temps ou le facteur "trop de stress au boulot" qui vient entretenir le cycle de contraction des muscles pelvipérinéaux, empêchant le nerf de se "décomprimer". A préciser qu'on m'a décelé il y a trois ans une dyschésie/asynergie anorectale, ce qui joue aussi.
Là j'ai été réinfiltré d'urgence (pour la 5e fois en 6 ans, même si je n'ai jamais été convaincu de l'efficacité de l'infiltration, j'ai plutôt l'impression que les douleurs se résorbent progressivement lorsque l'inflammation régresse, donc au bout de quelques semaines). Je ne remercierai en tout cas jamais assez le docteur d'Aubagne qui m'a pris le lendemain de ma " méga poussée" la semaine dernière et qui tente toujours quelque chose pour me soulager.
A propos, il m'a d'abord prescrit du valium sur une très courte période. ça avait bien marché fin février (à moins que ce ne soient les vacances qui m'ont remis d'aplomb). Il m'a dit de retenter avec une dose un peu plus forte si la névralgie revenait et ne passait pas. J'ai donc d'abord repris du valium début mai et au bout d'une semaine, ça a été l'horreur. Je me demande même si ça ne m'a pas aggravé, car ça m'a rendu surexcité. Je n'avais déjà pas supporté le Neurontin à l'époque (arrêt au bout de quelques jours). On verra ce que donne l'infiltration...et le Lyrica qu'il vient de me prescrire, même si c'est un peu dans le même style que le Neurontin visiblement. Je n'ai pas encore osé tenter.
Y a-t-il quelqu'un parmi vous qui a aussi eu l'effet inverse de l'effet recherché" avec le Valium et/ou le Neurontin (à savoir état surexcité)?
En attendant, je ne m'assieds que sur mon siège Ergotech, en variant les positions et en évitant les stations prolongées. ça fait mal au moral d'avoir une troisième rechute en un an, mais comme je m'en suis remis même de façon courte à deux reprises, pourquoi pas une troisième fois et pourquoi pas de façon plus longue comme de 2021 à 2023? Je garde espoir, mais j'ai conscience qu'i va falloir comme d'habitude m'armer de patience et être prêt à des hauts et des (gros) bas pendants deux mois...en priant pour ne plus avoir avoir d'inflammation entre-temps.
A propos, j'ai revu une neuro près de chez moi (juste au moment où ça allait mieux en mars), le même que j'avais déjà vu lors de ma "rémission" (il faut dire qu'on attend tellement pour avoir un rdv que lorsqu'on en a un, même si entre-temps on va mieux, on y va quand même). Bien sûr il n'a retrouvé aucun signe de pudendalgie au toucher rectal. Par contre, il m'a confirmé d'après l'efficacité de la stimulation vagale, que je souffrais probablement d'un déséquilibre neurovégétatif profond
Y a-t-il parmi vous d'autres personnes qui ont un réveil de pudendalgie après une inflammation d'origine indéterminée de la zone anorectale?