Site d'information sur la Névralgie pudendale

LE DIAGNOSTIC
(SUITE)

L'électromyogramme

C'est l'examen par excellence, le seul à ce jour qui puisse établir dans la plupart des cas*, l'existence de cette pathologie. Il est pratiqué par les spécialistes en médecine physique et réadaptation et certains neurologues. Il nécessite un équipement adapté mais aussi une solide expérience pour sa réalisation et son interprétation.
Nous n'allons pas vous cacher que cet examen est désagréable, parfois un peu douloureux mais vraiment indispensable. Rassurez vous, il n'augmentera pas vos douleurs et ne vous laissera aucune séquelle.

Il se déroule de la façon suivante: il dure environ un quart d'heure et vous êtes en position allongé sur le dos. Le praticien introduit une petite aiguille dans le périnée (muscles érecteurs chez l'homme, transverse du périnée chez la femme) et s'équipe d'un gant spécial doté d'une électrode (voir : Photo) qu'il placera par voie rectale aux abords de l'épine sciatique. Un premier recueil sera effectué par stimulation électrique puis toujours par voie rectale, il déplacera l'électrode au fur et à mesure pour continuer les relevés.
Ainsi les mesures des muscles bulbo caverneux, périnéaux et sphincter anal seront effectuées. En cas de névralgie pudendale la latence est augmentée, c'est à dire que la vitesse de conduction est ralentie. En d'autres termes un nerf en bonne santé transmet des informations à une certaine vitesse. S'il est comprimé, le message passera moins vite et donc la latence sera plus élevée.

La latence distale dans les muscles périnéaux superficiels est considérée comme pathologique dès lors qu'elle dépasse 5 millisecondes (ms). Mais attention ceci n'est qu'une moyenne et varie en fonction de plusieurs critères (âge, individu...). Il est donc possible qu'il y ait un syndrome canalaire même en dessous de cette latence. Ce qui doit être retenu c'est l'augmentation de la latence du côté en souffrance par rapport au côté moins ou non douloureux, si la différence est importante, l'EMG est positif.

D'autres manières d'utiliser l'electromyogramme existent mais celle que nous venons de vous décrire est la plus répendue. En effet, certaines permettraient même d'affiner le diagnostic au point de localiser les zones de compressions. Il est aussi parfois employé par certaines équipes durant l'intervention, pour mesurer au fur et à mesure, l'impact de la décompression sur les latences.

Bloc anesthésique et infiltration

Lorsque les infiltrations sont employées, le praticien utilise un produit anesthésique (lidocaïne ou dérivé) pour préparer la zone à infiltrer qui est souvent d'ailleurs dans un premier temps, au niveau de l'épine sciatique (pince ligamentaire). Si la douleur est nettement diminuée voire supprimée durant environ 30 minutes cela est une confirmation supplémentaire que le nerf pudendal est bien en cause dans ces douleurs.
L'infiltration en elle-même peut compléter le diagnostic. Les corticoïdes agiront dans l'absolu sur la douleur (2 à 4 semaines après l'infiltration), c'est le scénario idéal (voir: Les traitements ). Et ceci apportera un plus sur la suspicion d'une compression sur ce nerf.

* La négativité de l'EMG ne démontre en rien l'absence total d'une atteinte neurologique du nerf pudendal, cela s'observe fréquemment sur les patients ayant cette pathologie depuis peu, mais aussi parce qu'il ne parvient pas à apprécier l'intégralité des fibres (ex : non myélinisées) jouant pourtant un rôle fondamentale dans l'étiologie neurogène.
Le diagnostic repose avant tout sur le tableau clinique ainsi qu'à la future réaction à l'infiltration.

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